«Aelita» di Yakov Protazanov

Francesco Masala racconta un film di fantascienza nei primi anni dell’Urss.

Dopo uno strano messaggio, da Mosca si parte per Marte, la cui regina è Aelita.

La prima parte è ambientata nella Mosca della rivoluzione, tutti sono indaffarati, c’è tanto da fare. La seconda parte è ambientata su Marte e i terrestri riusciranno a fare la rivoluzione anche lì.

Un po’ di propaganda, un po’ documentario, un po’ fantascienza: di sicuro un bel vedere, quando il cinema era giovane e non aveva bisogno di parole.

Buona (marziana e bolscevica) visione

QUI il film completo (visto che si tratta di un film muto i sottotitoli sono pochissimi,  in inglese)

Aelita, regina di Marte, è in grado di sapere tutto ciò che accade nell’universo e sa che sulla Terra lo scienziato russo Los sta costruendo un’astronave per raggiungere il pianeta rosso. Non appena Los incontra la regina, se ne innamora perdutamente. In realtà, Aelita non è l’essere dolce e gentile che sembra a prima vista, bensì una crudele tiranna. Gusev, l’assistente dello scienziato, lo ha capito e si mette a capo del dissenso interno contro la dittatrice. Los, finalmente accortosi della natura perversa di Aelita, abbandona Marte insieme con la sua assistente mentre ormai infuria una rivolta che porrà termine alla dittatura.

Il regista Protazanov, che a lungo aveva vissuto in Francia, fece tesoro della lezione del cinema d’avanguardia francese dirigendo con mano felice una storia che oscilla fra i toni della commedia e quelli del film di denuncia sociale.

Aelita riscosse in Russia un enorme successo, al punto che il nome della protagonista diventò uno dei preferiti fra quelli da imporre alle nasciture bambine. Il film ispirò anche una parodia a cartoni animati dal titolo Mezhplanetnaya revolutsiya.

L’attrice Yulia Solntseva fu moglie del regista Aleksandr Dovzenko…

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Aelita è un film di fantascienza davvero sorprendente e avanguardistico, oltre che piuttosto divertente, dato che è anche uno dei primi in cui viene esplorato lo spazio e si raffigurano i marziani: lo precedono di una decina d’anni il britannico A Message from Mars (1913) di Wallett Waller – dove i marziani, anziché egizi, sembrano crociati! – e il danese Himmelskibet (A Trip to Mars, 1918), di Holger-Madsen, mentre è ancora di là da venire il Fritz Lang di Metropolis (1927), la cui idea della rivolta degli schiavi sembra riecheggiare quella di Aelita.

Con il personaggio dell’investigatore affidato a Igor Il’inskij, infine, Protazanov riuscì a costruire e a dare fama al primo vero comico russo, cosa che l’intera produzione nazionale dell’epoca precedente non era riuscita a fare…

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c’est un bien curieux film de science-fiction qu’Aelita, où tout se termine dans le réalisme et le pragmatisme. Ceci est d’ailleurs propre au film car dans le roman éponyme d’Alexis Tolstoï, les Martiens existent bien et le voyage n’est pas un rêve. Film de propagande sans l’être vraiment, mélodrame sans que l’intrigue amoureuse ne représente l’essentiel du sujet, et donc film de science-fiction qui ne croit pas aux extraterrestres, Aelita est un bien curieux objet filmique non identifié. Son histoire rocambolesque en fait cependant un excellent film d’aventure, sa distribution est bonne, la réalisation est très professionnelle à défaut d’être brillante et le sujet est audacieux. Aelita resterait un bon film si son originalité n’était pas aussi d’être un excellent documentaire sur la vie à Moscou durant cette curieuse époque de la NEP. Grâce à cela, il reste un film incontournable de l’histoire du cinéma russe. A sa sortie, le film sera boudé par la critique et les apparatchiks du régime, mais il sera un très grand succès populaire. C’est alors le plus gros budget jamais atteint pour la production d’un film en Russie. 

Le but du film était moins de plaire au public russe que de fabriquer un succès sur les écrans du monde entier. Le cinéma était alors aussi une arme de propagande : certains films américains étaient visibles sur les écrans de Moscou, et malgré une certaine censure dans certains pays, les films soviétiques étaient destinés à séduire le public européen. S’il est difficile d’avoir une idée aujourd’hui du pouvoir de propagande de ces films, il faut reconnaître que le cinéma a été l’art grâce auquel une certaine avant-garde russe a pu s’exprimer avec brio dans les années 20 et 30, et atteindre un public mondial. Voici par exemple ce que dit Manoel de Oliveira de la découverte du cinéma russe dans sa jeunesse à cette époque : « Et de la théorie, on passa à la pratique, en France avec les films de l’avant-garde impressionniste, à laquelle a succédé un certain surréalisme, tout de suite suivi par la puissance de l’expressionnisme allemand. Parallèlement, venait s’ajouter le cinéma soviétique, qui surgissait dans le cadre d’un art indépendant et spécifique, auquel a beaucoup contribué l’idéologie révolutionnaire dans une perspective sociale. Le principal fondement esthétique de ce renouvellement fut le montage, déjà pratiqué par Dziga Vertov avant la Révolution. Dziga Vertov, homme d’avant-garde, créateur du Kino-Glaz, était partisan d’une expression abstraite au cinéma et hostile au film dramatique ou de fiction. Le grand théoricien du montage, cependant, fut sans aucun doute Eisenstein, avec Poudovkine et Alexandrov. A cette époque, je ne connaissais pas leurs films parce que la censure ne les laissait pas entrer au Portugal, mais je connaissais les idées qui circulaient alors par la lecture de certaines revues qui parlaient d’avant-garde française et faisaient référence aux films soviétiques… Plus tard, peut-être par négligence de la censure, sortirent La Ligne générale d’ Eisenstein, La Mère et Tempête sur l’Asie de Poudovkine».
Pour apprécier toutes les qualités de ce film, il faut donc aussi le revoir dans l’esprit de l’époque à laquelle il a été créé. Pour quelques courtes années, la Russie soviétique s’est ouverte à nouveau et de nombreux émigrants reviennent tenter une nouvelle chance dans leur pays. Des initiatives industrielles semi-privées, comme la réalisation de ce film qui a été financé pour moitié par des syndicats ouvriers allemands, sont possibles. Le message politique de propagande est évident, mais le contexte particulier de ce film le rend généreux et sympathique. 
Aelita, par son côté ouvertement documentaire, ne cache pas non plus la réalité de l’état du pays durant cette période, ni les tracasseries administratives ou la surveillance des uns par les autres. Même s’il est un peu brouillon, ce film est plein d’espérance. L’expérience sera courte. Dès la fin des années 20, Staline affirmera son pouvoir et au communisme de guerre, à la NEP, succédera le stalinisme.

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redaz
una teoria che mi pare interessante, quella della confederazione delle anime. Mi racconti questa teoria, disse Pereira. Ebbene, disse il dottor Cardoso, credere di essere 'uno' che fa parte a sé, staccato dalla incommensurabile pluralità dei propri io, rappresenta un'illusione, peraltro ingenua, di un'unica anima di tradizione cristiana, il dottor Ribot e il dottor Janet vedono la personalità come una confederazione di varie anime, perché noi abbiamo varie anime dentro di noi, nevvero, una confederazione che si pone sotto il controllo di un io egemone.

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